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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 10:24

Matériel : Maquette d’avion

Observation : Le vol lent et le décrochage, l’hypersustentation, l’approche et l’atterrissage (C1M5)

Introduction : Après ce petit vol local, nous passons à la verticale de l’aire à signaux puis entamons notre circuit d’aérodrome par le début de vent arrière, nous passons en base, commençons la descente, puis après le dernier virage, commençons notre approche. A quelle vitesse allons-nous atterrir ; risquons-nous le décrochage si notre avion va trop lentement ; la longueur de la piste sera-t-elle suffisante ; quelle distance notre avion pourra-t-il parcourir sans moteur ?

v       Technique de pilotage : approche finale et atterrissage

Ø        L’approche

Pendant l’approche, le pilote vérifiera dans l’ordre : l’axe, le plan et la vitesse

§          L’axe : (fig. 1 à 3) En finale, vous voyez la piste sous forme d’un trapèze symétrique, s’il n’est plus symétrique, vous n’êtes plus sur l’axe de la piste.

§          Le plan : (fig. 4 et 5) La pente d’approche est un angle par rapport au sol de 3° ou 5% (pour une distance parcourue de 100 m, la variation d’altitude est de 5 m. Le fait que tous les avions utilisent la même pente d’approche accroît la sécurité en permettant au pilote de garder le contact visuel avec les autres aéronefs en approche finale (on voit sur la fig. 5 que les pilotes des avions situés sur la même verticale ne se voient pas).

Caractéristiques de la pente d’approche :

·          par rapport au sol : (fig. 6) L’angle de 3° détermine par rapport au sol une relation hauteur – distance. Aussi est-il possible de déterminer la hauteur à laquelle doit se trouver l’avion en fonction de la distance qui le sépare de l’entrée de piste.

·          dans l’avion : Il existe une relation entre :

¨        la pente d’approche suivie

¨        la vitesse sol de l’avion

¨        le taux de chute Vz (ou vitesse verticale)

Vz ft/min = vitesse sol kt ´ pente %

Sans vent                1 cran de volet        Vz = 80 kt ´ 5  % = 400 ft/min

                                       2 crans de volet       Vz = 70 kt ´ 5  % = 350 ft/min

avec vent (10 kt de face)        1 cran de volet        Vz = 70 kt ´ 5  % = 350 ft/min

                                                       2 crans de volet       Vz = 60 kt ´ 5  % = 300 ft/min

§          La vitesse : En approche elle est de 1,45 Vs, soit 1,45 ´ 100 (vitesse approximative de décrochage) = 145 km/h

Attention ! Lors du dernier virage, il faudra veiller à conserver la bille au milieu (virage symétrique), le dérapage extérieur de l’avion (aile extérieure attaquée en premier par le vent relatif, action sur le palonnier trop importante du côté du virage) occasionnant un facteur de charge plus important  et donc une vitesse de décrochage plus élevée.

Ø        L’atterrissage

L’atterrissage consiste à amener l’avion en contact avec le sol et à l’arrêter sur une distance compatible avec la longueur de piste disponible. C’est pourquoi la prise de contact doit s’effectuer à la plus faible vitesse possible tout en gardant une marge de sécurité suffisante par rapport à la vitesse de décrochage. D’où l’intérêt de se poser face au vent afin de diminuer la vitesse sol de l’avion. En courte finale, tous volets sortis, la vitesse sera de 1,3 Vs, soit 130 km/h

(fig. 7) Le pilote arrondira ensuite la trajectoire d’approche pour diminuer le taux de descente, le toucher des roues ayant lieu entre 1,1 et 1,2 de Vs, soit 110 – 120 km/h.

Ø        Le système lumineux d’indicateur de pente PAPI

(fig. 7 bis) Le système PAPI (Precision Approach Path Indicator = indicateur de plan d’approche de précision) est un système lumineux utilisable de jour comme de nuit, implanté aux abords de l’entrée de piste. A l’aide d’une série de projecteurs rouges ou blancs, il indique au pilote la position de l’avion par rapport au plan d’approche idéal.

v       Décrochage et dispositifs hypersustentateurs

Ø        Comment et pourquoi une aile d’avion décroche-t-elle ?

Ø        L’aile n’a plus assez de portance car la vitesse est trop basse Þ oui

Ø        Pour mieux comprendre le phénomène, revenons au profil d’aile et à la résultante aérodynamique

Répartition des pressions

(fig. 8) La résultante aérodynamique est créée par l’effet de surpression et de dépression  autour de l’aile. La dépression (sur l’extrados) est beaucoup plus importante que la surpression (sur l’intrados), environ deux fois plus forte : la sustentation est générée essentiellement par l’extrados de l’aile.

La résultante aérodynamique va s’appliquer en un point de la corde que l’on appelle centre de poussée qui se trouve au niveau du tiers avant de la corde (du côté du bord d’attaque).

(fig. 9) Comme pour la plaque inclinée, la résultante aérodynamique va être décomposée en deux forces : la traînée (Rx) et la portance (Rz).

Influence de l’incidence

Si, à partir d’une incidence nulle, on augmente lentement l’angle d’incidence du profil, la répartition des champs de pression évolue.

(fig. 10 et 11) Dans un premier temps, on voit augmenter la taille des zones de pression et de dépression avec un déplacement du maximum vers l’avant du profil : la résultante aérodynamique augmente et le centre de poussée avance.

(fig. 12) Lorsque l’incidence atteint une certaine valeur, le champ de dépression sur l’extrados diminue brutalement : on a atteint l’incidence de décrochage. On remarque que la déviation des filets d’air au bord d’attaque devient si importante qu’ils ne peuvent plus suivre l’extrados et qu’ils décollent ou décrochent de la surface de l’aile.

Ce phénomène appelé décrochage survient brutalement pour une incidence voisine de 20° et, la portance diminuant brutalement, l’avion perd de l’altitude.

Ce phénomène pourra être étudié plus précisément avec la portance, la traînée et la polaire de l’aile.

La portance

La portance est la composante verticale et la partie utile de la résultante aérodynamique.

Dès que celle-ci est égale ou supérieure au poids de l’avion, celui-ci peut se maintenir en équilibre dans l’air.

Elle est proportionnelle aux mêmes paramètres que la résistance de l’air et sa formule est :

Rz  = ½.r.V2.S.Cz   

avec :                      r             masse volumique de l’air exprimée en kg/m3

                               V             vitesse de l’avion exprimée en m/s

S             surface de la voilure exprimée en m2

Cz            coefficient de portance (sans unité). Il prend en compte les caractéristiques de l’aile (forme, épaisseur, envergure, etc.) et, pour une aile donnée, la valeur du coefficient de portance va varier en fonction de l’incidence (fig. 13). On voit que le coefficient de portance augmente proportionnellement à l’incidence a jusqu’à ce qu’elle atteigne l’incidence de décrochage. A ce moment précis, le coefficient de portance chute brutalement.

§          Comment peut-on éviter le décrochage ?

§          En conservant une incidence faible Þ oui, mais en courte finale, on est obligé d’avoir une vitesse plus faible et pour ne pas perdre d’altitude, on est obligé de tirer sur le manche pour augmenter l’incidence donc la portance, d’où le risque de décrochage

§          Grâce aux volets Þ oui, quel est leur intérêt, comment influencent-ils sur le décrochage ?

§          (fig. 14) Les volets ainsi que les becs de bord d’attaque sont des dispositifs hypersustentateurs qui permettent de maintenir la portance à des vitesses plus faibles que sans volets. Ils agissent en augmentant à la fois la surface de l’aile et sa courbure et donc la portance de l’aile. Le becs permettent en plus un accroissement de l’angle d’incidence (ils canalisent les filets d’air ce qui leur donne de l’énergie pour recoller au profil). De plus, grâce aux becs et aux volets hypersustentateurs, les vitesses de décollage et d’atterrissage sont plus faibles, donc la longueur de piste nécessaire sera plus réduite.

§          Pourquoi n’utilise-t-on pas ces dispositifs hypersustentateurs en permanence ?

§         

§          Lorsque ces dispositifs sont utilisés, la portance augmente fortement, mais malheureusement la traînée aussi : la résistance à l’avancement est plus grande. En dehors des phases de décollage et d’atterrissage, les becs et les volets sont donc rentrés afin de diminuer la traînée et la consommation en carburant. On dit alors que l’avion est en configuration lisse.

§          Quels sont les différents types de dispositifs hypersustentateurs ?

§          (fig. 15) Parfois des fentes sont aménagées entre le profil et le dispositif hypersustentateurs afin de redonner de l’énergie à l’écoulement de l’extrados et retarder ainsi le décollement de la couche limite. La vitesse à laquelle  le décrochage se produit est encore diminuée.

Fiche élève n° 13 (AM 1-07) remplie avec l’aide de l’enseignant

La traînée

La traînée est la composante horizontale et la partie nuisible de la résultante aérodynamique. Plus cette traînée sera faible, plus l’avion avancera facilement. Elle est proportionnelle aux mêmes paramètres que la résistance de l’air et sa formule est :

Rx  = ½.r.V2.S.Cz  

Comme pour la portance, le coefficient de traînée prend en compte les caractéristiques de l’aile (forme, épaisseur, envergure, etc.) et, pour une aile donnée, la valeur du coefficient de traînée va varier en fonction de l’incidence (fig. 16). On voit que la traînée est minimale pour une incidence légèrement négative puis, lorsque l’incidence augmente, la traînée augmente peu à peu, puis de plus en plus vite.

¨        La traînée induite

Il existe plusieurs types de traînée :

Ø        La traînée de profil due aux forces de frottement sur le profil

Ø        La traînée de forme due à la forme du profil

Ø        La traînée induite : (fig. 17) A l’extrémité de l’aile la surpression de l’intrados a tendance à aller combler la dépression d’extrados en contournant l’extrémité de la voilure. Comme l’avion avance, le mouvement de rotation ainsi amorcé crée un tourbillon à chaque extrémité d’aile, appelé tourbillon marginal ou vortex.

Ces vortex freinent la progression de l’avion, pour tenter de les supprimer, il existe deux solutions :

§          (fig. 18) la première consiste à concevoir des ailes les plus longues possible

§          (fig. 19 et 20) la deuxième consiste à placer deux ailettes verticales aux extrémités des ailes : des winglets.

Les tourbillons marginaux forment également  une turbulence de sillage  représentant un danger important pour un avion qui y pénètre (retournement de l’avion), on ménage donc une distance de sécurité entre les gros porteurs et les avions légers.

Fiche élève n° 14 Tourbillons marginaux (AM 1-06) remplie avec l’aide de l’enseignant

¨        Comment est-il possible d’utiliser la traînée ?

¨        Pour ralentir l’avion Þ oui, à l’atterrissage et pour diminuer les distances de roulement

¨        En vol, les dispositifs particuliers permettant d’augmenter fortement la traînée sont les aérofreins et les hyposustentateurs ou spoilers :

Ø        Les aérofreins servent à freiner l’avion à l’atterrissage pour diminuer les distances de roulement. En général, il s’agit de grilles qui ne perturbent pas l’écoulement sur l’aile (et ne modifient donc pas la portance), mais qui génèrent une forte augmentation de la traînée. Ils peuvent être placés sur l’extrados, l’intrados, ou sur le fuselage.

Ø        (fig. 21) Les hyposustentateurs ou spoilers ont les mêmes effets que les aérofreins : ils augmentent la traînée mais diminuent aussi fortement la portance. Ce sont des plans mobiles placés exclusivement sur l’extrados de l’aile qui ne laissent passer aucun écoulement et qui détruisent aussi la portance.

Ø        Quels sont les indices permettant de détecter l’approche du décrochage ?

Ø       

Ø        Perte d’efficacité des gouvernes (les gouvernes sont molles)

Ø        Le buffeting : vibrations dues à l’apparition d’un écoulement tourbillonnaire sur l’aile

Ø        L’avertisseur de décrochage, petite palette mécanique du bord d’attaque de l’aile qui est soulevée par le vent relatif lorsque l’angle d’incidence atteint une valeur proche de l’incidence de décrochage. Il se déclenche 5 à 10 kt avant le décrochage

v       La polaire de l’aile : incidence de décrochage et finesse

(fig. 22) La polaire est une combinaison des graphes Cx et Cz déjà étudiés.

(fig. 23) Les points intéressants pour nous :

Ø        M1 représente l’angle d’incidence où la portance est nulle

Ø        M2 représente l’angle d’incidence où la traînée est minimale

Ø        M4 représente l’angle d’incidence maximale, celui du décrochage

Ø        M3 représente l’angle d’incidence où la finesse aérodynamique est maximale

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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 20:15

v       Vol en virage symétrique en palier

Ø        Comment la mise en virage de l’avion se fait-elle ?

Ø        En appuyant sur le palonnier Þ oui, mais le taux de virage serait très faible, dissymétrie aérodynamique appelée dérapage engendrant une traînée très importante et pouvant devenir dangereuse (baisse de la vitesse, roulis induit, décrochage dissymétrique et départ en vrille Þ simuler avec la maquette

Ø        En inclinant le manche à droite ou à gauche Þ oui, c’est l’inclinaison de la portance qui va créer une force déviatrice et mettre l’avion en virage. Il faudra en même temps tirer sur le manche pour augmenter l’incidence et donc la portance et pousser sur la manette des gaz pour compenser l’accroissement de traînée (plus l’incidence est importante, plus grande est la traînée)

Ø        Comment cela fonctionne-t-il au niveau des forces engagées ?

Ø        (fig. 6) Nous savons qu’en vol horizontal, la portance équilibre le poids de l’avion, ils ont par conséquent la même valeur.

(fig. 7) Si l’avion s’incline, la portance P s’incline également car elle est toujours perpendiculaire au plan moyen des ailes. Elle se décompose alors en deux forces :

§          une force centripète Fd ou déviatrice, car c’est elle qui crée le virage

§          une force qui essaie d’équilibrer le poids qu’on appelle une composante de la portance C.

Or, il n’y a plus de force suffisante pour équilibrer le poids de l’avion qui descend par manque de portance P, la portance ayant gardé la même valeur qu’en vol horizontal.

(fig. 8) Pour que la portance en virage soit suffisante, il faudra qu’elle augmente de la valeur P’ qui sera d’autant plus grande que l’inclinaison sera importante. Ainsi la composante C équilibrera le poids de l’avion. Pour augmenter la portance en virage et maintenir la trajectoire horizontale, le pilote devra tirer sur le manche afin d’augmenter l’incidence donc la portance.

Observation : Virage à grande inclinaison (C2M8)

Ø        Peut-on incliner notre avion autant que l’on veut dans un virage en palier ?

Ø        Il va se retourner Þ oui, mais ce n’est pas le but recherché

Ø        Il va perdre de l’altitude, sauf si on la maintient en tirant sur le manche, mais :

§          (fig. 9) Nous voyons qu’à 60° d’inclinaison, la portance devra doubler pour maintenir le vol horizontal. A 90°, la portance devrait augmenter à l’infini ce qui est irréalisable, ce type de virage est donc impossible à maintenir constant en condition de vol en palier

§          Si on ne remet pas assez de gaz, l’incidence donc la traînée augmentant, la vitesse de l’avion va diminuer et on risque le décrochage (perte rapide d’altitude, le nez de l’avion plongeant en avant)

Ø        Comment savoir quelle sera notre vitesse de décrochage dans un virage en palier ?

Ø        Grâce au facteur de charge

(fig. 10) Si la portance doit augmenter en virage pour maintenir le vol horizontal, la force qui équilibre la portance en virage augmente de la même valeur, et donne l’impression au pilote de peser plus lourd que son poids et cela d’autant plus que l’inclinaison est grande : c’est le poids apparent Pa.

Le poids apparent Pa est le résultat du poids de l’avion P et de la force centrifuge Fc.

(fig. 11) On le remarque en faisant tourner rapidement un seau d’eau à bout de bras « qui tire dans la main » comme si le seau d’eau devenait plus lourd. Il le devient effectivement comme d’ailleurs le pilote et son avion. Son aile doit donc porter plus.

La relation entre poids de l’avion et poids apparent en virage s’appelle le facteur de charge, ainsi :   

 Pa = P ´ facteur de charge

et facteur de charge                 n =           portance (Rz)                          =              1             

                                                               Poids de l’avion (Mg)                             cos j

On calculera le facteur de charge avec une calculette scientifique, par calcul mental (vu plus tard en navigation), on pourra également connaître par cœur le tableau de correspondance :

 

j°

n

0

30

45

60

90

1

1,15

1,41

2

¥

 

(fig. 12) Plus l’inclinaison sera grande, plus le facteur de charge sera important, traduisant un Pa ainsi qu’un effort appliqué à l’aile plus élevé.

Utilisations du facteur de charge :

§          Le manuel de vol indiquera les efforts limites applicables à l’aile sans risquer la rupture en catégorie :

·          N pour Normale comme le Robin

·          U pour Utilitaire

·          A pour Acrobatique                                                              

§          La vitesse de décrochage croît comme la racine carrée du facteur de charge, donc plus le facteur de charge est important, plus la vitesse de décrochage est élevée.

Exemple : si la vitesse de décrochage de mon avion est de 94 km/h en palier et que j’incline mon avion de 30°, quelle sera ma nouvelle vitesse de décrochage ?

94 ´ racine carrée de 1,15 = 94 ´ 1,07 » 100                 Þ            mon avion décrochera en-dessous de 100 km/h d’où l’importance de remettre des gaz en virage serré. Ceci s’applique également lors d’une ressource (augmentation de la portance et donc du Pa lorsque l’on tire brutalement sur le manche)

Fiche élève n° 12 (AM 1-11) remplie avec l’aide de l’enseignant

v       Pourquoi en cas de perturbation, l’avion ne pivote-t-il pas dans tous les sens  et garde une certaine stabilité ?

Ø        Sur l’axe de lacet

(fig. 13) L’avion est une sorte de grosse girouette qui, grâce à sa dérive, se mettra automatiquement face au vent relatif

Ø        Sur l’axe de roulis

(fig. 14) En cas de rafale, l’avion aura tendance  à se mettre face au vent , mais le dièdre va augmenter la portance de l’aile au vent et compenser l’effet girouette (à démontrer avec la maquette).

Ø        Sur l’axe de tangage

(fig. 15) On parlera en termes de foyer (point d’application des variations de portance) et de centre de gravité. Pour qu’il y ait stabilité en cas de perturbation, il faut que le CG soit en avant du foyer.

§          Etape 1 : L’incidence augmente

§          Etape 2 : L’augmentation d’incidence induit une augmentation de la portance. L’augmentation de la portance apparaît au foyer F : une petite force, égale à l’augmentation de portance apparaît en F

§          Etape 3 : La petite force appliquée en F crée un moment piqueur du fait des position relatives du foyer et du CG

§          Etape 4 : Le moment piqueur tend à diminuer l’angle d’incidence, ce qui a pour effet de diminuer la portance. Elle revient à la valeur initiale, la situation d’équilibre est rétablie : l’avion est stable

(fig. 16) Plus la distance séparant le CG du foyer sera grande (tout en conservant le CG en avant du foyer), plus le moment [EB1] créé par la force appliquée en F sera grand.

Observation : Chargement et centrage (C1M7)

Centrage de l’avion

Plus nous chargeons l’avion vers l’avant, plus il faudra cabrer l’avion pour rester en palier. Il n’est pas possible d’avancer sans limite le centre de gravité de l’avion, le manche arriverait en butée arrière et l’avion descendrait irrémédiablement. Le centrage a donc une limité avant.

La limite arrière restera comme nous l’avons vu en avant du foyer pour conserver une certaine stabilité.

(fig. 17) L’espace compris entre la limite avant et la limite arrière du centrage est appelée la  plage de centrage

Il faudra veiller à ce que le centre de gravité se trouve bien dans la plage de centrage, cette opération s’appelle le centrage de l’avion et s’effectuera grâce à un diagramme se trouvant dans le manuel de vol de l’avion (revu en navigation).

Un centrage trop avant augmente la stabilité du vol mais rend l’avion difficilement manœuvrable dans le plan vertical : l’avion est « lourd du nez ».

Un centrage trop arrière augmente la maniabilité en profondeur mais rend le pilotage hypersensible.

Travail à la maison : Initiation à l’aéronautique pp 61-65

QCM 11 Vol local : montée puis mise en palier (mécanique du vol, facteur de charge et vitesse de décrochage, stabilité du vol) questions 1 à 20
QCM 11 Vol local : montée puis mise en palier (mécanique du vol, facteur de charge et vitesse de décrochage, stabilité du vol) questions 21 à 43

 [EB1](fig. 16) Le moment d’une force est sa capacité à mettre en rotation un objet, il est proportionnel à son intensité et à la distance séparant  son axe de l’axe de rotation , donc : moment M = F x d

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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 20:03

Matériel : Maquette d’avion

Introduction : Notre montée achevée, nous nous mettons en palier. Quelles sont les forces s’appliquant à notre aéronef aux différents régimes de vol ; si le moteur s’arrête, notre avion va-t-il tomber ; comment la mise en virage se fait-elle ; peut-on incliner notre avion autant que l’on veut sans risquer un accident ; si nous rencontrons des perturbations, notre avion restera-t-il stable ?

Observation : Le vol de l’avion (C1M1)

Questionnement : Quelles sont les forces s’appliquant à notre aéronef  aux différents régimes de vol ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

Toutes ces forces  vont s’appliquer au centre de gravité de l’avion.

Si l’avion effectue un vol rectiligne uniforme (sa trajectoire est une droite et sa vitesse est constante), il faudra que la somme des forces appliquées au centre de gravité soit nulle.

v       Vol en palier rectiligne uniforme (en ligne droite et sans accélération)

(fig. 1) Quatre forces s’équilibrant deux à deux vont s’appliquer à l’avion :

Ø        L’avion vole selon une trajectoire horizontale, donc la portance doit équilibrer le poids :

Portance = poids Û Rz = mg

Ø        Pour voler à vitesse constante, la traction de l’hélice (ou la poussée du réacteur) doit équilibrer la traînée :

Traction = traînée Û Rx = T

Rappel : Résistance de l’air R = r.V2.S.K

avec : R   résistance de l’air exprimée en Newton

               r             masse volumique de l’air exprimée en kg/m3

               V             vitesse de l’avion exprimée en m/s

               S              surface de la voilure exprimée en m2

K             coefficient qui tient compte de la forme du corps et de son état de surface

La portance et la traînée composant la résultante aérodynamique sont proportionnelles aux mêmes paramètres que la résistance de l’air, ainsi :

Rz = mg = ½.r.V2.S.Cz                            Portance et traînée varient comme le carré de la vitesse du vent

                                                                              relatif. Si la vitesse du vent relatif triple (´ 3), la portance et la

Rx = T = ½.r.V2.S.Cx                             traînée sont multipliées par neuf (´ 32 = 9)

avec : m masse de l’avion en kg

                g              accélération de la pesanteur = 9,81 m/s

                T             traction de l’hélice (ou poussée du réacteur) en N (Newtons)

                r             masse volumique de l’air exprimée en kg/m3

                V             vitesse de l’avion exprimée en m/s

S             surface de la voilure exprimée en m2

                Cz            coefficient de portance (sans unité)

                Cx           coefficient de traînée (sans unité)

Fiche élève n° 10 (AM 1-01) remplie avec l’aide de l’enseignant

Observation : Le pilotage (C1M3)

v       Vol en montée rectiligne uniforme

(fig. 2) Définition des termes « assiette », « pente », et « incidence »

Ø        Les montées associées

(fig. 3 dessinée au tableau) A chaque type de montée va correspondre une seule incidence de l’appareil et donc pour le pilote, une seule Vi à afficher. Le choix du type de montée va dépendre de la configuration de la piste :

§          S’il faut prendre le plus d’altitude sur une distance donnée (ex : face à une rangée de peupliers), le pilote va adopter la vitesse de pente max (Vx max = 130 km/h sur Robin)

§          S’il faut atteindre une altitude donnée en un temps minimal (ex : en décollant du fond d’une vallée, il faut passer un col), le pilote va adopter la vitesse de finesse max (Vz max = 140 km/h sur Robin)

§          S’il s’agit de prendre une altitude à la meilleure vitesse (ex : long voyage sur parcours plat), le pilote adoptera la vitesse optimale de montée (VOM = 150 km/h sur Robin)

En pratique, nous adopterons successivement ces trois vitesses : après avoir décollé et passé les 300 ft, nous passons de la vitesse de pente max (130 km/h) à la vitesse de finesse max (140 km/h), nous coupons la pompe électrique, rentrons les volets puis adoptons la vitesse optimale de montée par économie (150 km/h).

Ø        Conditions d’équilibre du vol en montée

(fig. 4) En montée à vitesse et trajectoire constantes, l’équilibre des forces est un peu plus complexe, car la portance et le poids ne sont plus directement opposés, le poids restant vertical, la portance est perpendiculaire à la trajectoire donc inclinée par rapport à la verticale.

S’oppose à la portance un composante du poids P’ et ainsi l’équilibre.

S’oppose à la traction la traînée à laquelle vient s’ajouter une composante du poids Px, qu’on pourrait comparer à une force qui a tendance à faire reculer l’avion. Traînée et composante du poids Px s’ajoutant, pour s’opposer à ces forces et créer l’équilibre, la traction (donc la puissance) devra être plus grande en montée qu’en vol horizontal.

v       Vol en descente rectiligne uniforme

Ø        Si le moteur s’arrête, notre avion va-t-il tomber ?

Ø        Non, il va planer Þ oui

Ø        (fig. 5 dessinée au tableau) En descente planée sans moteur, la portance qui est toujours perpendiculaire à la trajectoire s’écarte de la verticale d’un angle égal à la pente de descente. Le poids admet deux composantes, une perpendiculaire à la trajectoire appelée P’ est directement opposée à la portance donc d’égale valeur, l’autre parallèle à la trajectoire, Px, orientée dans le sens de déplacement et qui s’oppose à la traînée pour l’équilibrer. Dans ce cas précis, cette composante Px équilibre la traînée et remplace la traction. Ainsi l’avion se comporte un peu comme une bicyclette sur une pente descendante où il n’est nullement besoin de pédaler pour avancer…donc pas besoin de moteur.

Remarquons qu’en montée comme en descente, la portance est inférieure au poids, puisqu’elle n’est pas opposée à celui-ci, mais à la composante P’ du poids, elle-même plus petite que le poids et égale à la portance (le facteur de charge est compris entre 1 et 0 : expliqué plus tard)

Ø        Que se passe-t-il si on met un peu de gaz en descente planée ?

Ø        L’avion va accélérer Þ oui, car on fournit de la traction qui s’ajoute à la composante du poids Px

Fiche élève n° 11 (AM 1-14) remplie avec l’aide de l’enseignant

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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 20:00

Introduction : Nous montons, nous venons de rentrer les volets, nous passons de la montée finesse max (140 km/h) à la VOM (Vitesse Optimale de Montée = 150 km/h).

Questionnement : Quels problèmes de santé risquons-nous ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v      

v       Le mal de l’air (ou mal des transports)

L’orientation dans l’espace se fait grâce aux informations fournies par :

Ø        Les yeux

Ø        Les muscles

Ø        L’oreille interne.

Le mal de l’air est dû à des stimulations variant sans cesse en direction et en intensité de l’organe vestibulaire de l’oreille interne, ne pouvant être intégrées par les centres nerveux. Seul l’entraînement permet à l’oreille interne de s’accoutumer et au pilote d’augmenter sa confiance en soi et diminuer son anxiété.

v       L’hypocapnie

Le mal des transports, le stress peuvent entraîner une accélération du rythme respiratoire augmentant l’élimination du gaz carbonique (CO2) par l’air expiré. Cette baisse de concentration du CO2 dans le sang s’appelle l’hypocapnie.

Les signes cliniques en sont :

Ø        Fourmillement des extrémités

Ø        Nausées

Ø        Etourdissement pouvant aller jusqu’à la perte de conscience (sensation éprouvée lorsqu’on gonfle une bouée à la bouche).

v       L’hypoxie

Plus un avion monte, plus la pression atmosphérique est faible et la pression partielle de l’oxygène diminue. Le système nerveux étant la partie de l’organisme la plus sensible au manque d’oxygène, c’est le cerveau qui en subit le premier les conséquences :

Ø        Maux de tête

Ø        Euphorie

Ø        Troubles de la mémoire et du comportement.

Ce phénomène peut apparaître des 4500 ft chez certaines personnes sensibles (cardiaques, fumeurs, insuffisants respiratoires), dès 10000 ft pour tout le monde. La réglementation limite en conséquence les niveaux de vol autorisés pour les avions non pressurisés à 12500 ft

v       Barotraumatisme

La relation entre la pression et le volume d’un gaz est régie par la loi de Mariotte

P ´ V = constante

Lors de la montée en altitude, la pression diminue et les gaz augmentent de volume. Si le gaz est dans une cavité ne communiquant pas avec l’extérieur :

Ø        Dent obturée

Ø        Tube digestif

Ø        Sinus ou oreille moyenne dont les ouvertures dans la bouche ou les fosses nasales sont obstruées par une inflammation (due à un simple rhume par exemple), cette augmentation de volume occasionne un traumatisme :

Ø        Eclatement de la dent

Ø        Douleurs abdominales

Ø        Décollement de muqueuse.

v       Hygiène de vie

Il faut être en bonne santé pour voler.

Un certificat médical d’aptitude physique et mentale sont délivrés par les médecins agréés par la DGAC, ils sont valables :

·          2 ans pour les pilotes de moins de 40 ans

·          1 an pour les pilotes de plus de 40 ans

L’alcool ou toute autre drogue sont interdits, l’altitude démultipliant leurs effets.

 

Travail à la maison : QCM 10 Les facteurs humains

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 10:34

Introduction : Nous venons de décoller, nous avons passé 300 ft, nous passons de la pente de montée max (130 km/h) à la pente de finesse max (140 km/h), nous coupons la pompe électrique et rentrons les volets.

 

Questionnement : Jusqu’à quelle altitude pouvons-nous monter et selon quelles règles ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v      

v       Nous pourrons monter jusqu’au FL 195, soit 19500 ft, cependant les règles de vol ne seront pas les mêmes selon que nous volerons en VFR ou IFR, en espace aérien contrôlé ou non contrôlé, au-dessus ou en dessous de la surface S.

v       Nous volerons selon les règles VFR (Visual Flight Rules), en respectant la règle fondamentale « voir et éviter », ce qui nous amènera à naviguer en suivant des repères visuels au sol et à assurer de façon visuelle notre espacement par rapport aux autres aéronefs. Pour pouvoir voler suivant les règles VFR, le pilote devra donc avoir des conditions météorologiques minimales nommées VMC (Visual Meteorological Conditions). Ces conditions dépendent de l’espace aérien dans lequel nous évoluerons. (fig. 1)

Ø        En espace aérien contrôlé (C, D ou E), nous devrons voler à 300 m verticalement et 1500 m horizontalement des nuages, avec une visibilité horizontale de 8 km au-dessus du FL 100 et 5 km en-dessous du FL 100.

En-dessous du FL 100 (Flight Level = niveau de vol), soit 10000 ft, notre Vi sera inférieure ou égale à 250 kt, soit 450 km/h (le nœud est une vitesse = nombre NM parcourus en 1 heure Þ règle de conversion :

§         kt ´ 2 – 10 % = km/h

§         km/h ¸ 2 + 10 % = kt)

Ø        En espace aérien non contrôlé (F ou G ) et en dessous de la surface S, nous devrons voler hors des nuages, en vue de la surface, avec une visibilité horizontale de 1,5 km ou 30 secondes de vol. Au-dessus de la surface S, les règles sont les mêmes qu’en espace aérien contrôlé.

La surface S correspond  à une hauteur de 3000 ft au-dessus du sol ou de la mer (on dira 3000 ft AGL ou AMSL),ce qui correspond à une hauteur de 900 m (règle de conversion :

¨        ft ¸ 3 – 10 % = m

¨        m ´ 3 + 10 % = ft)

v       En vol IFR (Instrument Flight Rules), le pilote pourra voler sans repères visuels au sol, il utilisera ses instruments de bord. Cela implique que l’avion possède un équipement IFR (horizon artificiel, éclairage des instruments, radionavigation, …) et que le pilote possède la qualification IFR. De plus, le pilote sera en contact radio permanent avec un service de contrôle aérien (tour de contrôle et centre de contrôle régional).

 

Questionnement : Avec qui serons-nous en contact radio ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v      

v       En espace non contrôlé (comme au Tréport), nous serons en auto information, nos communications radio serviront à informer les autres avions de notre position et de nos intentions. Nous utiliserons la fréquence allouée pour l’auto information figurant sur la carte VAC de l’aérodrome (A/A), sinon nous utiliserons le 123,50 Mhz sur tous les aérodromes et le 130,00 Mhz sur les altiports.

Dans nos messages, nous nous identifierons en donnant notre immatriculation. La qualité de la transmission par radio n’étant pas toujours très bonne, nous exprimerons chaque lettre avec un nom qui lui est associé dans l’alphabet international (Voir séance n° 7 fig.2)

 

Questionnement : Que faire si nous rencontrons un autre avion ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v       Priorité à celui qui est à droite Þ oui

v       Priorité à celui qui est plus haut Þ non

v      

v       (fiche 2)

v       (fig. 4 : remettre les couleurs) En cas de mauvaise visibilité et de nuit, les feux de navigation et d’anticollision permettent grâce à leur couleur et leur disposition de matérialiser  la trajectoire des autres aéronefs.

 

Questionnement : Etant à proximité de la mer, nous risquons de la survoler, en avons-nous le droit ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v      

v       (fig. 5) Il est possible de survoler des étendues maritimes en VFR, cependant au-delà de la distance permettant en cas de panne moteur d’atteindre la terre, nous devrons déposer un plan de vol et respecter des règles d’emport d’équipements de survie :

Trois distances sont prises en compte :

1.        Distance maximale en plané

C’est la distance maximale que peut parcourir l’avion, son moteur étant en panne. Au-delà de cette distance : 1 gilet par personne

2.        50 NM de la côte

Au-delà et quelque-soit la distance maximale de plané de l’avion : 1 gilet par personne

3.        100 NM de la côte

Au-delà, l’aéronef doit avoir à son bord :

·          1 émetteur radio

·          1 balise de survivance

·          des canots

·          1 gilet par personne

 

Travail à la maison : Initiation à l’aéronautique pp 105 – 108

QCM 9 Circulation aérienne : règles de vol en règles de vol en espace aérien non contrôlé sous la surface S, communications radio, prévention des abordages
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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 14:03

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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 18:42
Matériel :

·          1 maquette d’avion (fixer des fils aux extrémités des axes longitudinal, transversal et vertical

·          1 toupie

Introduction : Nous décollons, le véritable pilotage commence, par quels moyens allons-nous contrôler cet avion, la rotation du moteur va-t-elle influer sur les commandes de vol ?

 

v       Axes de rotation, commandes de vol et gouvernes

Ø        Observation : (fig. 1)

Démontrer sur la maquette les axes :

§          De roulis (axe longitudinal)

§          De tangage (axe transversal)

§          De lacet (axe vertical)

Les variations d’attitude de l’aéronef autour de son centre de gravité sont provoquées par le braquage de plans mobiles (gouvernes principales). Ces gouvernes sont activées par des commandes de vol situées dans le poste de pilotage. Chaque commande de vol permet de déplacer l’avion autour de l’un des trois axes.

Ø        Questionnement : Quelles sont les commandes de vol et gouvernes activées pour chaque variation d’attitude autour des axes de roulis, de tangage et de lacet ?

Ø        Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

§          Réponses sous forme écrite par des phrases ou des schémas

§          (fig. 2, 3, 4, 5, 6 et 7) Commentaire des schémas et légendes à inscrire (gouverne de profondeur, manche ou volant, gouverne de direction, aileron)

Au sol, sur Robin, le palonnier commande la roulette de nez

        A l’arrière des gouvernes peuvent se trouver des compensateurs, petites surfaces servant à compenser les efforts que le pilote doit effectuer sur les commandes

Fiche élève n° 7 (AM 1-08) Remplie avec l’aide de l’enseignant

v       Effets secondaires de nos commandes de vol : lacet inverse et roulis induit

Les axes de roulis et de lacet sont étroitement liés en vol

Ø        Lacet inverse

§          Observation : Démonstration sur maquette du lacet inverse : mise en virage à droite Þ

braquage de l’aileron opposé au virage Þ le nez de l’avion se déporte vers la gauche puis revient dans le sens du virage

§          Questionnement : Pourquoi la mise en virage provoque-t-elle la déviation de l’axe longitudinal ?

§          Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

·        

·         (fig. 8) Commentaire du schéma descriptif du phénomène (résumé fiche 9)

Ø        Roulis induit

§          Observation : Démonstration sur maquette du roulis induit : le pilote donne du pied à droite Þ braquage de la gouverne de direction à droite Þ le nez de l’avion se déporte à droite, puis l’avion s’incline à droite

§          Questionnement : Pourquoi l’utilisation du palonnier déclenche-t-elle une mise en virage de l’avion ?

§          Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

·        

·         (fiche 10, fig. 3 à 8) Commentaire de schéma descriptif du phénomène

v       Le effets moteur et conséquences sur le pilotage

Ø        Observation : Le moteur et l’hélice ont pour but de fournir la traction nécessaire afin de maintenir une vitesse, accélérer ou décélérer, mais ils ont des effets perturbateurs non souhaités agissant sur les trois axes de rotation de l’avion, qui tendent à perturber la trajectoire, ce que nous allons devoir contrer.

Ø        Questionnement : Quels sont les principaux effets moteur ?

Ø        Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

§         

§          Ce sont :

·         Le souffle hélicoïdal (fig. 11, 12 et 13)

C’est le plus important des effets sur nos avions légers, qui provoque des modifications de symétrie par rotation autour de l’axe de lacet. C’est à basse vitesse et forte puissance que le souffle hélicoïdal est le plus important car les spires du souffle sont serrées, donc en phase de décollage ou de montée. En vol normal, les spires s’allongent en raison de la vitesse, les effets en sont donc amoindris. Le sens de déport latéral dépend du sens de rotation de l’hélice (à droite pour le Robin). Les corrections s’effectuent au pied avec les palonniers.

·         Le couple de renversement (fig. 14)

Expérience : mise en route d’un moteur électrique. A la mise en route, le moteur a tendance à vouloir tourner en sens inverse de l’arbre du moteur, il subit le couple de renversement.

L’avion est donc soumis aux mêmes effets, le moteur et l’hélice tournent dans un sens (à droite pour le Robin) et l’ensemble de l’avion a tendance à tourner dans l’autre sens, en rotation autour de l’axe de roulis, par variation d’inclinaison. Pour l’en empêcher il faudra agir sur les ailerons à l’aide du manche, latéralement (manche à droite sur Robin). Sur nos avions légers, cet effet est négligeable.

·         Le couple de tangage (fig. 15 et 16)

Comme son nom l’indique, il provoque des rotations autour de l’axe de tangage, ce qui aura un effet cabreur ou piqueur que l’on contrera à l’aide de la gouverne de profondeur commandée par le manche d’avant en arrière.

Au regard des fig. 15 et 16, on s’aperçoit que la veine fluide provoquée par l’hélice tend à être canalisée par l’extrados de l’aile et déviée vers le bas après le bord de fuite, venant ainsi frapper l’empennage arrière par le dessus, provoquant une dépression négative d sous celui-ci. Si la puissance augmente, le souffle augmente accroissant la dépression négative de l’empennage d’ qui créait l’effet cabreur. Si on réduit la puissance, le souffle diminue (la dépression négative également), ce qui tend à faire piquer naturellement l’avion.

·         Les effets gyroscopiques (fig. 17)

Expérience : faire tourner une toupie.

Tout objet qui tourne rapidement est une masse en rotation qui se comporte comme un gyroscope. Le gyroscope a la propriété de garder son axe de rotation fixe dans l’espace, sauf si on le perturbe auquel cas il réagit d’une certaine façon. L’hélice se comporte donc comme un gyroscope. Si on garde une même trajectoire rectiligne à même assiette, il ne se passe rien. Par contre si on modifie la position de l’avion, il va y  avoir une réaction non désirée et momentanée pendant la modification de position et par rapport au disque de l’hélice, 90° plus loin que l’action produite, dans le sens de rotation de l’hélice.

·         Quels sont les effets sur le pilotage ?

¨        Au décollage, dès la mise en puissance et en montée le souffle hélicoïdal sera prédominant, il faudra le contrer (rotation autour de l’axe de lacet vers la gauche sur Robin) par du pied à droite

¨        (fig. 18 et 19) En vol en palier, après une diminution ou une augmentation importante de puissance, le souffle hélicoïdal et le couple de tangage vont respectivement engendrer une inclinaison à droite ou à gauche et une assiette à piquer ou à cabrer de l’avion.

v       Technique de pilotage : le décollage

Ø        Observation : Lire fiche 20 : « Le décollage de DR 400 – 120 »

Ø        Questionnement : Dans quelles conditions, le roulage sera-t-il plus court ?

Ø        Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

§          Utilisation d’un volet hypersustentateur Þ oui, augmentation de la portance par braquage des volets, la vitesse créant la portance nécessaire au décollage (portance > poids) est atteinte plus tôt.

§          Au niveau de la mer plutôt qu’en altitude Þ oui, car plus l’air est dense (masse volumique de l’air élevée), plus grande est la résistance de l’air et donc la portance.

§          Par température faible plutôt qu’élevée Þ oui, car la masse volumique de l’air frais est plus grande.

§          Par vent debout plutôt que par vent arrière Þ oui, car c’est le vent debout (ou vent de face) qui va créer une portance supplémentaire et la vitesse de décollage sera atteinte plus tôt.

 

Fiche élève n° 8 (C 1-05) et 9 (C 1-06) remplie avec l’aide de l’enseignant

 

Travail à la maison : Initiation à l’aéronautique pp 53 – 56

QCM 8 Vol local : décollage (axes de rotation, commandes de vol et gouvernes, effets secondaires, effets moteur, technique de pilotage) questions 1 à 20
QCM 8 Vol local : décollage (axes de rotation, commandes de vol et gouvernes, effets secondaires, effets moteur, technique de pilotage) questions 21 à 38

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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 08:55

Matériel :               

·          Carte VAC Rouen

·          Carte VAC Le Tréport

·          Carte VAC Dieppe

Introduction : Notre avion est prêt, après avoir contacté la tour de contrôle, nous allons circuler au sol, nous aligner, nous sommes prêts à décoller.

Observation : (fig. 1)

Questionnement : Quelles infrastructures trouve-t-on sur un aérodrome ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v       La tour de contrôle (ou vigie)

v       La piste

v       Les taxiways

v       L’aire à signaux

v       La manche à  air

v       Les balises

v       L’aire de trafic (ou aire de stationnement)

v       Il n’y a pas de vigie sur tous les aérodromes (au Tréport, il n’y en a pas car ce n’est pas un aérodrome contrôlé).

Il existe deux types d’aérodromes :

Ø        Les aérodromes contrôlés (comme Rouen)

C’est l’organisme de tour de contrôle ou TWR (le contrôleur de l’air) qui prend place dans la vigie. Il donne des clairances (des autorisations) pour tous les déplacements : circuler au sol, s’aligner, décoller, l’approche de l’aérodrome, et l’atterrissage. Le pilote reste malgré tout responsable des abordages avec les autres aéronefs et avec les obstacles.

Simulation de conversation radio avec la tour pour un départ sur aérodrome contrôlé (prendre carte VAC de Rouen) :

§          Mise en route et circulation au sol

â (Robin) Rouen, Fox Alpha Bravo, bonjour (nous réglons la VHF sur la fréquence de la tour : 120.2)

ã (Contrôle) Fox Alpha Bravo, bonjour, j’écoute (pour s’identifier, on utilise le code alphabétique international : fig. 2)

â Fox Golf Bravo Alpha Bravo, un Robin DR 400 au parking aviation générale, VFR sans plan de vol, destination Le Tréport, demandons paramètres et roulage (sans ATIS sinon, le pilote prend les informations pré-enregistrées  sur la fréquence ATIS au 120.725 : piste en service, direction et vitesse du vent, visibilité au sol, quantité des nuages et hauteur de leur base, température de l’air, QNH, QFE,  heure)

ã Fox Alpha Bravo, Roger, piste 04, vent 10 degrés, 10 nœuds, visibilité 8 kilomètres, QNH 1018, QFE 999, roulez point d’arrêt piste 04 (piste 04 = 044° : le n° de piste est exprimé en dizaines de degrés du compas magnétique, arrondie à la dizaine la plus proche, QFE = QNH – 19 hPa correspondant à l’altitude de la piste)

â QNH 1018, QFE 999, roulons point d’arrêt piste 04 (il faut toujours collationner = répéter les informations données, le roulage se fait sur les taxiways)

§          Alignement et décollage

â Rouen, Fox Alpha Bravo, point d’arrêt piste 04, prêt au départ (le point d’arrêt est matérialisé par une ligne blanche à une certaine distance de la piste afin d’éviter les turbulences de sillage)

ã Fox Alpha Bravo, alignez-vous piste 04 et attendez

â Nous alignons piste 04 et attendons

ã Fox Alpha Bravo, autorisé décollage, vent 10 degrés, 20 nœuds

â Décollons piste 04, Fox Alpha Bravo

ã Fox Alpha Bravo, Roger, rappelez sortie de zone

â Rouen, Fox Alpha Bravo, en sortie de zone pour quitter (le contrôle peut nous faire transiter par les points de report November et November Luna selon la météo et le trafic)

ã Fox alpha Bravo, au revoir

â Au revoir, Fox Alpha Bravo

En cas de panne radio, on utilise des signaux lumineux (fig. 3 et 4)

Ø        Les aérodromes non contrôlés (comme Dieppe et Le Tréport)

Le service de contrôle n’y est pas rendu. Ici, vos déplacements ne sont pas soumis à la clairance préalable d’un contrôleur.

Cependant, les aérodromes munis d’un organisme AFIS (Aérodrome Flight Information Service pour service d’information de vol d’aérodrome) ont un agent AFIS qui n’est pas un contrôleur mais qui nous fournira par radio les paramètres de l’aérodrome (piste en service, vent, visibilité, température, QNH) et une information sur la présence d’autres aéronefs au voisinage de l’aérodrome.

Simulation de communication radio pour une arrivée sur aérodrome non contrôlé (prendre carte VAC du Tréport) :

â Le Tréport, Fox Alpha Bravo, bonjour (lorsque aucune fréquence n’est allouée, la radio se fait sur 123.50 Mhz ; il est inutile d’attendre une réponse, personne ne répondra sur un aérodrome non contrôlé, c’est de l’auto information)

â Le Tréport, Fox Golf Bravo Alpha Bravo, un Robin DR 400 en provenance de Rouen, à destination de vos installations que j’estime à 22 (c’est l’heure UTC, on ne donne que les minutes), pour un passage verticale (pour prendre connaissance de l’aire à signaux, la manche à air, l’état des pistes : fig. 5) altitude 1500 pieds au 1018 (le passage à la verticale se fait 500 ft au-dessus du circuit afin d’éviter tout abordage avec un avion déjà dans le circuit ; les circuits se font à 1000 ft QFE par virage à gauche, on dit « main gauche » sauf consigne contraire sur la carte VAC Þ vérifier sur La carte VAC du Tréport)

â Le Tréport, Fox Alpha Bravo, passage verticale, intégrons vent arrière, piste 05

â Le Tréport, Fox Alpha Bravo, base, piste 05

â Le Tréport, Fox Alpha Bravo, finale, atterrissons piste 05

â Le Tréport, Fox Alpha Bravo, piste 05 dégagée

â Le Tréport, Fox Alpha Bravo, parking, quittons la fréquence

Pour les avions en VFR, on pratique le tour de piste qui est une trajectoire autour de l’aérodrome. Chaque avion doit s’intégrer  dans le tour de piste avec l’accord du contrôle (si l’aérodrome est contrôlé) et signaler sa position dans le tour de piste.

Le circuit d’aérodrome comporte plusieurs parties ou branches (fig. 6)

(fig. 7) Dans le circuit, l’avion sera successivement :

1.        vent arrière

2.        étape de base

3.        dernier virage

4.        finale

Travail à la maison : Initiation à l’aéronautique pp 109-111, voir exemple de conversation radio : fiches 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15

QCM 7 Vol local : l’aérodrome

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 14:44

Ø        Les instruments de contrôle du moteur

On trouve sur la plupart des avions :

§          Des voyants de pression d’huile et d’essence

§          Un voyant de charge d’alternateur

§          Une jauge de carburant par réservoir (un seul réservoir sur Robin)

§          Un compte-tours moteur (RPM ou nombre de tours par minute)

On peut également trouver d’autres instruments qui indiquent :

§          La température culasse (lubrification)

§          La température de l’air dans le carburateur (givrage carburateur)

§          Le débit du carburant = fuel flow ou débitmètre (réglage de la richesse)

§          La pression d’admission

§          La dépression (instruments gyroscopiques)

§          La température des gaz d’échappement (EGT, réglage de la richesse)

Ø        Les instruments de navigation et de radiocommunication

§          Le compas magnétique

(fig. 18 et 19) C’est l’instrument de base de la navigation. C’est une boussole composée d’un flotteur contenu dans un bol étanche. Le compas permet de mesurer l’orientation de l’avion par rapport au Nord magnétique : c’est le cap magnétique.

Le compas peut donner des indications erronées :

·         En virage

·         Lors des variations de vitesse

·         En atmosphère turbulente

§          Le conservateur de cap ou directionnel

(fig. 20) C’est pourquoi on utilise un conservateur de cap gyroscopique ou directionnel, calé sur la boussole lorsque celle-ci est utilisable.

§          Le transpondeur

Indissociable du radar secondaire, il transmet au contrôleur l’identité de l’avion, sa position et éventuellement son altitude (si équipé d’un alticodeur)

Fiche élève n° 6 (NSR 1-18) Remplie avec l’aide de l’enseignant

Travail à la maison : Initiation à l’aéronautique pp 115-123

QCM 6 Check-list : les instruments de bord questions 1 à 20
QCM 6 Check-list : les instruments de bord questions 21 à 43

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 13:31

Matériel :

·          1 check-list par élève

·          1 altimètre

·          1 maquette d’avion

Introduction : Les instruments de bord renseignent le pilote sur les paramètres de vol, c’est l’avionique.

Observation : Lire la check-list

Questionnement : Quels sont les principaux instruments de bord ?

Conceptions initiales - Evolution, expériences, recherches documentaires :

v      

v       Voyants de pression d’huile, de pression d’essence, de charge d’alternateur

v       VHF, VOR, XPDR (le transpondeur transmet au radar de la tour de contrôle le code d’identification, la position et éventuellement l’altitude de notre avion)

v       Indicateur de dépression (permet le fonctionnement des instruments gyroscopiques que sont l’horizon artificiel, le conservateur de cap et l’indicateur de virage)

v       Horizon artificiel

v       Conservateur de cap

v       Altimètre

v       Indicateur de virage (ou bille aiguille)

v       Compte-tours (donne le régime moteur ou RPM)

v       Le compas

v       L’anémomètre

Trois grandes familles d’instruments :

·          Les instruments de conduite qui aident et permettent le pilotage

·          Les instruments de contrôle des paramètres de fonctionnement du moteur

·          Les instruments de navigation et de radio communication

Ø        Les instruments de conduite

Ils renseignent sur :

§          La vitesse : l’anémomètre (en km/h ou kT = knot = nœud, 1 kT = 1,852 km/h)

Egalement nommé « badin » du nom de son premier constructeur

(fig. 1) Sur l’anémomètre on trouve des arcs ou secteurs colorés (les élèves colorient sur le schéma) :

ü        Arc blanc : plage de vitesses avec les volets sortis

o         La limite inférieure est la vitesse de décrochage volets sortis (VS0)

o         La limite supérieure est la vitesse maximale d’utilisation des volets (VFE)

ü        Arc vert : plage des vitesses en utilisation normale

o         La limite inférieure est la vitesse de décrochage volets rentrés, en configuration lisse (VS1)

ü        Arc jaune : Zone interdite en atmosphère turbulente

o         La limite inférieure est la vitesse à ne pas dépasser en atmosphère agitée (VNO)

ü        Trait rouge : vitesse à ne jamais dépasser (VNE)

·         Comment l’anémomètre fonctionne-t-il ?

·         (fig. 2)

·         La prise d’air orientée vers l’avant nommée tube de pitot mesure la pression totale de l’air (pression totale = pression dynamique + pression statique). Or, pour connaître notre vitesse, c’est la pression dynamique seule qui nous intéresse.

On relève sur les côtés de l’avion ou dans le poste de pilotage la pression statique (c’est la pression de notre baromètre). L’anémomètre va opérer mécaniquement la différence entre la pression totale et la pression statique pour ne donner que la pression dynamique, donc la vitesse de l’avion (pression dynamique = pression totale - pression statique).

L’anémomètre est un « compteur de particules d’air ». La vitesse qu’il indique (Vi) sera la vitesse par rapport à l’air au niveau de la mer. Lorsque l’avion s’élève ou lorsque la température de l’air augmente, l’air est moins dense et l’avion devra aller plus vite pour que l’anémomètre compte le même nombre de particules, soit qu’il indique la même vitesse. Donc, à vitesse indiquée constante, plus l’altitude ou la température augmente, plus la vitesse de l’avion par rapport à l’air (Vp) augmente (plus haut, plus chaud, plus vite).

Détermination de la Vp à partir de la Vi

·         1 % de Vi par 5°c d’écart avec l’atmosphère type.

·         1 % de Vi par tranche de 600 ft au-dessus de 1013,25 hPa.

(fig. 3) L’atmosphère type est un modèle d’atmosphère théorique prenant comme référence les conditions standard au niveau de la mer :

·        Température 15°c

·         Pression 1013,25 hPa

Selon ce modèle :

·         La température baisse de manière continue de 2°c / 1000 ft ou 6,5°c / 1000 m jusqu’à atteindre -56°c à 11000 m

·         La pression dans les basses couches diminue de 1 hPa / 28 ft

§          L’altitude : l’altimètre et le variomètre

·         L’altimètre (fig. 4 et 5)

Il ne mesure pas directement l’altitude, mais une pression. C’est un baromètre gradué en pieds : ft ¸ 3 – 10 % = m, soit 1000 ft = 300 m

et :         m x 3 + 10 % = ft, soit 300 m = 1000 ft

Sachant que la pression diminue de 1hPa / 28 ft, l’altimètre déduit l’altitude par rapport à une référence choisie par le pilote, le 0 correspondant à la pression au niveau de la mer (QNH Þ altitude au-dessus de la mer), à la pression au niveau de la piste (QFE Þ hauteur au-dessus du sol), au calage 1013,25 hPa (utiliser si possible un véritable altimètre).

L’altimètre est doté de deux aiguilles :

·          La grande = centaines de pieds

·          La petite = milliers de pieds

Une molette permet de sélectionner un calage altimétrique qui s’affiche dans la fenêtre.

¨        Quel est le calage et l’altitude ou hauteur indiqués par l’altimètre ? (fig.5)

¨        Calage 1013 hPa, 1330 ft

Fiche élève n° 5 (C 1-24) Remplie avec l’aide de l’enseignant

·         Le variomètre (fig. 6)

Il indique une vitesse verticale (Vz) de montée ou de descente. Il est gradué en pieds / mn et parfois en m / s 
(1 m / s = 200 ft / mn).

Son principe de fonctionnement est la mesure de variation de pression atmosphérique lors d’une montée ou d’une descente.

¨        Quel est la vitesse indiquée par le variomètre ? (fig. 6)

¨        500 ft / mn en montée

§          L’assiette : l’horizon artificiel

(fig. 7 et 8) L’horizon artificiel est un instrument gyroscopique qui fournit au pilote des informations sur :

·         L’assiette longitudinale

·         L’assiette latérale ou inclinaison

Une maquette fixe représente l’avion. Derrière cette maquette, une sphère reste fixe tandis que la maquette solidaire du tableau de bord suit les mouvements de l’avion.

·         Quelle est l’assiette et l’inclinaison indiquées sur chaque schéma ? (fig. 9 à 14)

·         Fig. 9 : assiette 0°, inclinaison nulle

·         Fig. 10 : assiette +5°, inclinaison nulle

·         Fig. 11 : assiette –5°, inclinaison nulle

·         Fig. 12 : assiette +4°, inclinaison 20° gauche

·         Fig. 13 : assiette –6°, inclinaison 30° droite

·         Fig. 14 : assiette 0°, inclinaison 32° gauche

§          Inclinaison et symétrie : l’indicateur de virage ou « bille aiguille » (fig. 15, 16 et 17)

C’est un instrument gyroscopique qui indique de quel côté est incliné l’avion et si le vol est symétrique.

·         La bille

Si la bille est au centre, l’écoulement de l’air est symétrique par rapport à l’axe longitudinal du fuselage.

Si la bille s’écarte de sa position centrale, l’avion est en dérapage : l’écoulement de l’air autour du fuselage n’est plus symétrique. Plus précisément, on dira qu’un avion est en dérapage extérieur ou dérapage lorsque l’aile extérieure au virage est attaquée en premier par le vent ; on dira qu’un avion est en dérapage intérieur ou glissade lorsque c’est l’aile intérieure au virage qui est attaquée en premier par le vent (démontrer avec la maquette).

La symétrie de vol se contrôle avec la gouverne de direction, en poussant la pédale du palonnier du côté vers lequel s’écarte la bille, on dit que « le pied chasse la bille ».

·         L’aiguille

Lorsqu’elle s’incline à droite, l’avion s’incline à droite. L’aiguille indique un taux de virage en degré par seconde. On appelle un virage effectué au « taux standard » ou encore au taux 1, un virage de 360° en deux minutes.

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